Pour une instance de coordination: ARRTA

 J'ai bien conscience de l'immense travail accompli par les animateurs de la SOVAPE, je reconnais la réussite du Vapingpost, du film Beyond The Cloud, des magazines professionnels (PGVG, e-cigmag et vapyou), j'apprécie le nombre estimable d'adhérents de la FIVAPE et le dynamisme entrepreneurial de la vape indépendante de l'industrie du tabac, avec près de 3 millions de personnes vapotant en France et contentes de l'être dont une toute petite partie sont membres de  l'AIDUCE, avec un certain nombre de professionnels de santé convaincus de son utilité (si on actualisait la liste établie en 2013?), on se devrait d'être optimiste pour l'avenir de la vape, ET POURTANT, je ne le suis pas, et je ne crois pas qu'aucun des responsables des organismes sus-mentionnés le soit non plus.

La raison majeure en est que les opposants farouches qui disposent d'amples ressources n'ont pas désarmé, bien au contraire et je ne pense pas que la défense collective de la vape en France  soit aujourd'hui de taille à les supplanter. En fait je pense que cette défense collective n'existe pas, n'est pas organisée en une alliance effective des différents partenaires, développant une stratégie pragmatique pour triompher des opposants. J'ai dans un passé déjà lointain (à partir de 1986) eu l'experience de créer, mettre en place ou gérer plusieurs structures clés de l'opposition actuelle à la vape, comme l'Alliance contre le tabac (avec le Pr Tubiana), le CNCT (de 1991 à fin 1997), le Réseau Européen de Prévention du Tabagisme (ENSP en anglais, avec Luk Joossens), le premier programme Europe contre le cancer, etc... plus des années supplémentaires depuis les USA où j'ai produit bien des blogs, entretiens et podcasts dans le cadre de Globalink lorsqu'il dépendait de l'Union Internationale Contre le Cancer ainsi que de manière autonome. Je crois très bien connaître ce 'terrain' de l'anti-tabac, même si je n'ai découvert la vape qu'en septembre 2017.

Aujourd'hui, pour l'emporter, je crois que les différentes composantes de la vape, les partisans de la vape, tout en conservant leur individualité, doivent se rassembler dans une structure commune, une Alliance pour la Reduction des Risques du Tabac (ARRTA?) qui fera pendant (pour le moment) à l'Alliance Contre le Tabac, CNCT et autres. Seule, une telle 'coalition' peut l'emporter.

Si vous partagez ce diagnostic, contactez-moi.

Last but not least, je voudrais ajouter que les francophones pro-vape ont un rôle essentiel à jouer pour contre balancer les extrémistes anti-vape d'obédience nord-américaine financés par Bloomberg qui noyautent tant de groupes en Europe et au sein de l'OMS. Ne serait-ce qu'en souvenir des activistes de l'aide au sevrage aujourd'hui disparus, comme, par exemple, Gilbert Lagrue ou Robert Molimard , autrefois membres actifs et dirigeants du CNCT, auxquels je m'étais opposé parce que je ne croyais pas à une stratégie essentiellement fondé sur la promotion des substituts nicotiniques d'alors dans la cadre d'une approche médicalisée et pharmaceutique. Retournement de l'histoire: la vape me convainc, comme elle a convaincu tant d'anciens fumeurs que l'on persiste à ne pas écouter :( alors que d'anciens partenaires diffusent l'amalgame Big Tobacco = Vape, la désinformation sur l'EVALI, la diabolisation de la nicotine, tout ce qu'on peut voir dans le récent documentaire produit et diffusé par ARTE, que Philippe Poirson a si bien décortiqué. Reste à obtenir la diffusion d'un film 'contrepoids'...